Il était une fois…
Un début à fort potentiel pour démarrer une
histoire. La magie, la féerie, l’aventure, le rêve, l’enthousiasme de se
projeter dans un monde où tout est différent. Non pas qu’il soit meilleur ou
pire que celui dans lequel nous évoluons d’ordinaire, mais celui-là est plus
beau.
Il est l’autre nous.
Alors, lorsque nous nous mettons à imaginer de
quoi nous serions capables dans cet autre univers, tout devient possible.
Il suffit d’y croire.
Se convaincre que la trace de notre enfance
n’a pas totalement disparu. Nous avons tous eu la tête dans les étoiles à la
recherche d’un idéal. Un jour, nous avons tous été de grandes personnes.
Puis, nous le sommes devenus.
Et nos rêves ont été emportés.
Dissipés par le conformisme rationnel de la
responsabilité incombant à l’âge adulte. Un passage de long temps, exempt de
symboles fantastiques. Fini les rêves, fini les mondes irrationnels. Fini
d’avoir le droit d’être un enfant.
Mais nous ne sommes pas ça.
La mémoire à la dent dure. Elle nous pousse,
nous encourage, nous aide à ne pas oublier. Difficile, compliqué, étrange de
ne pas réussir à l’en priver.
Il était une fois…
Once upon a time…
μια φορά κι έναν καιρό…
Où que nous soyons, qui que nous soyons, les
belles histoires débutent toujours comme ça.
Bienvenue dans mon monde.