samedi 13 novembre 2021

Extrait n°1 livre 4 (à paraître)

Voici une petite mise en bouche du Livre 4 de Constantin Tsuvaltsidis qui paraîtra en 2022 ! 😀

D'autres extraits sont à venir...

 "- Qu'y a-t-il ? demanda le capitaine, le visage pétri d'inquiétude. Qu'est-ce que tu ne nous dis pas, Eren ? 

- Je crois, commença-t-elle, incertaine avant de reprendre avec plus de conviction : à vrai dire, non, je suis sûre que la mission sur EXP 123 n'est pas terminée.

- Si tu veux avoir mon avis, elle est plus que terminée ! Tu as failli y laisser la vie, nom de Dieu !

- Tu as toutes les raisons de m'en vouloir, Matt. Je sais que je suis allée trop loin et que j'aurais dû t'écouter sans insister, mais il est trop tard pour revenir en arrière. L'histoire est plus compliquée qu'elle n'y paraît, je suis désolée.

- Pas de mon point de vue, Eren. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, je ne vois aucune raison valable de nous attarder autour de cette fichue planète.

 Eren se pinça les lèvres :

- Tu ne comprends pas, Matt. Elle ne me laissera pas repartir. Je suis prise au piège. 

Le capitaine Matthew Owen demeura interdit. L'explication farfelue du docteur Kasparov selon laquelle Eren n'était pas revenue seule, prenait maintenant tout son sens. Broyant l'air entre ses mâchoires, il essaya d'imaginer les conséquences possibles, s'il venait à ignorer l'avertissement. Bien sûr, parmi les scénarios envisageables, celui-ci ne lui avait pas échappé. Il l'avait même anticipé. Le prix à payer serait certes élevé, mais en tant que capitaine, il devait avant tout protéger son équipage... Quitte à sacrifier le major Eren Stanford.

La mine déterminée de Eren finit de l'ébranler. Les nerfs à fleur de peau, il maîtrisa sa respiration et hocha du chef : 

- Très bien, Eren. Je t'écoute."

dimanche 11 avril 2021

Rediffusion

Vous avez manqué l'intervention de Constantin Tsuvaltsidis  au Salon du livre virtuel de Bussy-Saint-Georges ?

Pour vous, voici sa rediffusion sur YouTube, ses sujets de prédilection, son inspiration et ses conseils pour se lancer dans l'écriture. 


mardi 26 janvier 2021

Salon du livre virtuel de Bussy-Saint-Georges


Samedi 6 février, Constantin Tsuvaltsidis participera en live au 1er Salon du livre virtuel de Bussy-Saint-Georges organisé par la Médiathèque de l'Europe, sur le thème de la francophonie.

vendredi 15 janvier 2021

Article de Noisy Mag

A l'occasion de la sortie de son troisième livre Dakota Cheveyo, Le Réveil, Constantin Tsuvaltsidis a accordé une interview à Noisy Mag.

Message pour les Noiséens : le livre Dakota Cheveyo, Le Réveil est disponible à la librairie Folies d'Encre à Noisy-le-Grand au centre-ville.


                                                                             

 

dimanche 20 décembre 2020

Vidéo

Découvrez les trois romans de Constantin Tsuvaltsidis,  dont le nouveau : Dakota Cheveyo, Le Réveil aux Editions Librinova. Vidéo réalisée par 7th Trip.




lundi 12 octobre 2020

Interview

 

« Les femmes sont le fil conducteur de mes œuvres. »

 

Constantin Tsuvaltsidis vient de publier son troisième livre Dakota Cheveyo, Le Réveil aux éditions Librinova. Ce roman de science-fiction, sur toile de fond postapocalyptique, met en scène le combat d’une Amérindienne contre l’Ordre nouveau pour la liberté de vivre. Une histoire qui nous tient encore une fois en haleine.

 DT : Cela fait deux semaines que votre troisième livre Dakota Cheveyo, Le Réveil est publié chez Librinova. Après le deuxième opus des Chroniques de Lu-han il y a trois ans. Vous avez bientôt terminé le quatrième livre et avez déjà commencé le cinquième. On peut dire que vous êtes très productif !

CT (sourire) : Lorsque j’ai écrit mes deux premiers romans, j’avais une activité professionnelle en parallèle qui me prenait beaucoup de temps. À la publication de mon deuxième roman en 2017, j’ai pris la décision de me consacrer entièrement à l’écriture dès 2018.

DT : Êtes-vous satisfait du retour de vos deux premiers romans Les Chroniques de Lu-han ? Qu’attendez-vous du troisième ?

CT :  Il paraît que c’est en forgeant que l’on devient forgeron (sourire) ! Ce que je peux vous dire c’est que je ne cesse de m’améliorer. Le chemin est long, ardu, et la remise en question sur la qualité du travail, permanente. Ce qui n’est pas toujours aisé. Cela dit, le jeu en vaut la chandelle. Les retours concernant mes premiers ouvrages étaient inattendus, et très gratifiants. J’espère que le troisième recevra également l’engouement des lecteurs.

DT : Est-ce que votre troisième livre est la suite des deux premiers ? 

CT : Absolument pas. Il s’agit d’un livre de science-fiction dont l’histoire se déroule à la fin du XXIe siècle. Alors que les premiers sont de l’heroic fantasy. Deux genres différents.

L’heroic fantasy est une création pur jus. Dans ce genre, l’auteur - du moins en ce qui me concerne - donne libre cours à l’imaginaire pour poser son histoire.

 Alors que dans la science-fiction, l’approche est un tantinet différente. Il faut s’appuyer sur des connaissances actuelles sérieuses, solides qui pourraient se transformer dans un avenir plus ou moins lointain. En deux mots : beaucoup potasser ! 

 Cela dit, qu’il s’agisse d’heroic fantasy ou de science-fiction, l’intérêt est de repousser les frontières à l’infini.

DT : En l’occurrence, est-ce que l’exercice était plus complexe ?

CT : Oui… Non, c’est une autre façon d’écrire. Contrairement aux Chroniques de Lu-han pour lesquelles il « m’a suffi » de me pencher sur ce qui existait dans l’Antiquité et au Moyen Âge - ce qui n’était pas toujours simple - le travail fourni pour Dakota a exigé non seulement de requérir aux connaissances des technologies actuelles, mais aussi, et surtout, de transformer ces technologies pour les rendre viables dans le futur : me documenter sur des sujets comme les nanoparticules, les soldats augmentés… Un vrai travail de fond !

DT : Pourquoi avoir choisi les États-Unis pour situer l’action ?

CT : Parce que les États-Unis sont un grand territoire, à la pointe de la technologie et surtout, parce que j’avais envie de me rapprocher de la mythologie amérindienne.

Je suis intéressé par tout ce qui touche à la spiritualité. On sait que les croyances ont une place à part entière dans l’histoire de l’homme et ce, indépendamment du continent sur lequel il habite. J’ai voulu créer un monde dans lequel le modernisme à tout-va se confronte au mythe d’un pays. C’est l’Amérique !

DT : C’est votre troisième livre et le titre est encore le nom d’une héroïne. Pourquoi ?

CT : Dakota est le premier personnage de l’histoire. Le titre a été trouvé une fois le livre terminé. Et de vous à moi, Dakota le vaut bien.

DT : D’ailleurs vous avez créé de nombreux personnages féminins.

CT : Les femmes ont des aptitudes à affronter la vie qui me dépassent. Bien sûr, je ne minimise pas la place des hommes… le plan n’est pas le même. Elles sont fortes, elles sont pleines d’abnégation, et si ce n’est toujours, souvent présentent à nos côtés. Les femmes méritent plus que de la gratitude. Elles sont le fil conducteur de mes œuvres.

DT : Comment un homme peut-il écrire sur les femmes, en se mettant dans la peau d’une femme ?

CT : Je ne sais pas si je le fais bien, mais j’essaie de faire au mieux. L’individu est complexe. Il suffit d’observer. J’écoute et je regarde beaucoup.

DT : On retrouve à nouveau le concept de liberté dans Dakota. Est-ce un sujet qui vous tient à cœur ?

CT :  Bien sûr ! S’il y a un combat à mener au quotidien, c’est celui de la liberté. Je n’ai pas envie de me retrouver dans la situation de celui qui regarde le train passer en emportant nos espoirs d’une vie où l’on respire en souriant. J’aime me poser et me dire que tout n’est pas perdu…

DT : Vous abordez aussi un nouveau concept : la nanotechnologie et la culture amérindienne ? Pourquoi ? Quel message souhaitez-vous passer ?

CT : Les nanoparticules sont utilisées dans de nombreux domaines : médecine, électronique, cosmétique, textile, boissons, nourritures, etc. Le plus inquiétant c’est quand la technologie est au service des magnats créateurs de « faux besoins ». Et malheureusement, nous n’en sommes qu’au début. Imaginer implanter une puce sous-cutanée de surveillance pose question. À ce sujet, de nombreuses voix s’élèveraient. C’est une question fondamentale, un vrai problème éthique. Mais la graine est semée. Nous verrons dans quelques années dans quelle mesure les lignes ont bougé. Mais quand je vois à quel point nous devenons dépendants des nouvelles technologies, je ne suis pas très optimiste (sourire triste).

Propos recueillis par Dam-Thi Tsuvaltsidis